Le Challenger
IDEC Sport Après une première tentative, qui n'est pas passée très loin en 2015/2016, Francis Joyon et son équipage ont remis ça une première fois en novembre 2016 sans succès avec un retour à Brest. Mi décembre IDEC Sport se lance de nouveau à la chasse au record. Le trimaran, ex Groupama 3, Banque Populaire 7, est toujours en configuration "petit mât", mais avec une surface de voile augmentée depuis l'an passé. Les postes de barres sont mieux protégés, les safrans ont été refait et optimisés et le bateau a encore été allégé.
Une référence pour un record autour du Monde, avec une modification dans l'équipage, toujours réduit, puisque Sébastien Audigane remplace Boris Herrmann retenu par son projet de Vendée Globe 2020.
Le tenant du titre
Banque Populaire V : Le plus grand trimaran de course au monde, maintenant Spindrift 2, lancé pour Pascal Bidégorry, mais remplacé pour mené l'équipage au record par Loïck Peyron.
IDEC Sport bat le record du Trophée Jules Verne
Deuxième tentative 2016 sur le Trophée Jules Verne pour Francis Joyon et son équiapge de 5 marins. IDEC Sport à quitté son ponton à Brest à 6 h 30 ce vendredi matin 16 décembre, pour monter à Ouessant et couper la ligne de départ au plus près à 17 noeuds à 9 h et 19 min.
Très vite, le maxi trimaran allongeait la foulée pour se retrouver à 27 puis près de 35 noeuds sur une route S/O. Après 9 heures de tentative, IDEC Sport était toujours à plus de 31 noeuds, avec 60 milles de retard sur Banque Populaire V.
Francis Joyon, skipper d'IDEC Sport : "Ce matin, les prévisions sont un petit peu meilleures que celles d’hier soir. On a des chances de rejoindre le vent de Nord favorable avec moins de risques de calmes. La situation est plus confortable. En termes de visibilité météo, on voit clair jusqu’au large de l’Uruguay environ, jusqu’à 6000 milles d’ici. On est têtu, l’objectif reste le même : être de retour en moins de 45 jours. On n’est pas des mathématiciens, il est toujours difficile de parler en pourcentages pour ce genre d’aventure. Mais on a une chance, c’est déjà beaucoup, et on est là pour la saisir !"
Alex Pella : "Pour cette dernière nuit à terre, j’ai dormi sur le bateau, j’ai de l’avance sur mes petits camarades, je suis déjà amariné ! Je ne suis pas le seul, mais on a tous vraiment envie de partir, d’autant qu’apparemment la fenêtre est belle. L’attente a été un peu longue. On a gagné en sérénité par rapport à la dernière fois. La première tentative, avec une sortie de 15 jours en mer, nous a fait vraiment du bien, entre nous comme vis-à-vis du bateau. C’était un très bon entraînement, et il est temps maintenant de partir pour de vrai."
Gwénolé Gahinet : "On a eu quelques heures devant nous avant de quitter le port, ce départ était prévu et cela nous permet d’être plus serein. On va être rapide jusqu’à l’équateur, le début s’annonce très satisfaisant. En Atlantique Sud, c’est un petit moins sur des roulettes, mais les temps restent corrects jusqu’au cap Bonne Espérance et je me dis qu’on peut avoir de bonnes surprises. On a fait une bonne répétition la dernière fois, je ne me sens pas du tout stressé, bien prêt, au taquet !"
Clément Surtel : "La saison avance et les périodes de stand-by sont toujours un peu longues. Je suis vraiment content d’y retourner. Sur ce tour du monde, on a une bonne vision sur l’équateur, la vision sur Bonne Espérance se mettra, elle, plus en route dans les deux-trois prochains jours. Humainement, cela reste une aventure, on ne part pas en croisière, on part faire un tour du monde avec toutes ses difficultés. Mais je crois que l’engagement de chacun est réel, nous avons tous la bonne motivation pour aller chercher ce record. Sur le plan technique, on reste confiant. Maintenant, croisons les doigts pour que la météo nous laisse passer, c’est elle qui jugera."
Sébastien Audigane : "Je suis dans l’état d’esprit d’un départ de Jules Verne. Je pars pour 43-44 jours, ce n’est pas anodin. Ce qui reste un peu particulier, c’est que cela fait seulement une semaine que je le sais. Il a fallu que je me prépare à 150 à l’heure, j’ai d’autant plus hâte d’y aller."
Bernard Stamm : "La situation est meilleure que la dernière fois pour partir. On a eu le temps de bien se préparer, de finir les trucs propres. On est plus serein pour cette deuxième. La dernière fois, je m’étais habillé au cas où ça partait, il y avait beaucoup d’incertitudes jusqu’à la décision. La situation météo s’annonce vraiment pas mal pour l’hémisphère nord, même si on a plus de doutes pour l’hémisphère sud. Mais il reste le temps pour que ça bouge et que cela se mette en place, on verra. C’est bien de partir de jour, c’est moins scabreux pour mettre les watts dès le début. Là, les indicateurs sont favorables pour l’équateur ; et à un moment donné, il faut y aller !"
De nouveau pris au piège à l'Equateur
IDEC Sport, bien parti et qui a compté jusqu'à 200 milles d'avance 36 heures avant son passage de l'Equateur, a été pris au piège du Pot-au-Noir, comme lors de sa première tentative de cette saison. L'équipage de Francis Joyon n'a décidément pas de chance dans ses choix de passages dans cette zone du globe. Un Pot-au-Noir qui ne semblait pas très actif, mais qui a progressé vers le sud en même temps que le trimaran.
IDEC Sport a franchi cette nuit à 4 h l'Equateur, après 5 jours 18 heures et 59 min de tentative, avec 2 h 59 min de retard sur le temps de Banque Populaire V. Bien loin du record absolu détenu par Spindrift 2 en 4 jours 21 h et 29 min et à plus d'1 h et 44 min de Sodebo Ultim' et Thomas Coville...
Et pour couronner le tout, le vent n'était toujours pas au rendez-vous 5 heures après le passage dans l'hémisphère sud. Le trimaran se traînait à 5 noeuds. Depuis le milieu de la matinée, Francis Joyon et son équipage ont enfin touché les Alizés du Sud et progressent à 27 noeuds avec 70 milles de retard.
Toujours en retard à Bonne Espérance !
La descente de l'Atlantique Sud n'a vraiement pas été une sinécure pour Francis Joyon et son équipage à bord d'IDEC Sport. Le Pot-au-Noir, qui semblait ne pas être très actif a retenu longtemps, très longtemps en se déplaçant vers le sud, le grand trimaran. Et l'anticyclone de St Hélène, très étendu vers l'ouest a été interminable à franchir.
Le retard sur le temps du record est monté jusqu'à 755 milles, rendant impossible un très bon temps de passage au sud de l'Afrique. Pour autant l'équipage de Francis Joyon limite la casse, en passant avec 21 h 40 de retard sur Banque Populaire V, le Cap de Bonne Espérance cette nuit à 4 h 30. Deux heures plus tard, à 6 h 41, IDEC Sport passait le Cap des Aiguilles, qui marque l'entrée dans l'Océan Indien.
Les vitesses sont maintenant complètement folles, des pointes à 44 noeuds, des moyennes à plus de 36 noeuds et 879 milles (à 30 milles du record absolu), parcouru en 24 heures. Du coup, le retard devient plus convenable avec au 13ème jours de tentative, 342 milles à refaire à l'entrée dans l'océan Indien.
Francis Joyon, skipepr d'IDEC Sport : "C’est vrai que nous allons vite. Avec les 879 milles parcourus sur les dernières 24 heures, on réalise la meilleure performance enregistrée sur toute l’histoire du Trophée Jules Verne. 12 jours et une poignée d’heures, notre temps de passage à Bonne Espérance est très correct. Ce n’était pourtant pas gagné au départ, mais nous avons su surmonter les obstacles qui nous ont freinés sur la route pour nous positionner à l’avant d’un front dépressionnaire à l’entrée des mers du Sud. Depuis, nous tenons des moyennes très élevées en toute sécurité. Nous sommes vraiment très contents de performances du bateau dans ces conditions. On vient d’ailleurs de refaire une petite pointe de 40 nœuds !"
L'Indien explosé !
IDEC Sport a franchi le cap Leeuwin ce lundi 2 janvier 2017 à 16 h 18 après seulement 17 jours 6 heures et 59 min battant ainsi le record Ouessant/cap Leeuwin d' 1 heures et 57 min le record de Banque Populaire V. Sur cette distance, le maxi trimaran de Francis Joyon, Clément Surtel, Gwénolé Gahinet, Bernard Stamm et Sébastien Audigane, tient une moyenne de 28 noeuds. L'avance sur le record est donc portée à 505 milles en milieu de cette 17ème journée de tentative.
Mais l'exploit à retenir de ce passage au cap Leeuwin, pointe sud/ouest de l'Australie est bien le temps mis par IDEC Sport pour traverser l'océan Indien ! FrancisJoyon et son équipage font très fort en pulvérisant leur ancien record d' 1 jours 1 heurs et 46 min ! La distance entre le cap des Aiguilles et le cap Leeuwin aura donc été avalée en 4 jours 9 h et 37 min, à la moyenne incroyable de 35.08 noeuds sur les 3705 milles, avec 3 journées à plus de 860 milles ! Pas rien juste avec la force du vent...
Le trimaran, bien que dans des vents plus instables, va continuer ses hautes vitesses sous l'Australie et rejoindre ainsi rapidement et avec une belle avance, d'autant que Loïck Peyron et ses hommes avaient été obligé de naviguer très nord à ce moment de leur tentative. Et devant le Pacifique semble montrer des signes d'une traversée plutôt rapide.
Francis Joyon, skipper d'IDEC Sport : "Les conditions étaient réunies pour glisser vite et sans effort. Nous sommes totalement concentrés sur le travail de barre, pas plus de 30 minutes d’affilées, et sur les réglages. Sur un seul bord bâbord amure, nos manoeuvres consistent essentiellement à prendre ou larguer des ris, et à modifier le plan de voilure à l’avant. Cela a été le cas la nuit dernière quand nous sommes tombés dans une zone à grains imprévue.
Bernard Stamm, équipier d'IDEC Sport : "Nous entrons aujourd’hui dans une zone de transition entre la dépression que nous devançons depuis plusieurs jours, et une nouvelle dépression en formation devant nous. Tant que ces deux systèmes ne sont pas confondus en un seul, les conditions de vent vont demeurer instables".
Pacifique expresse et nouveau record au cap Horn.
Nouveau record pour IDEC Sport et l'équipage de Francis Joyon au passage du cap Horn cette nuit à 1 h 04 (HF). Pas moins de 4 jours 6 heures et 35 min d'avance sur le record de Banque Populaire V après 26 jours 15 heures et 45 minutes depuis Ouessant ! Soit une moyenne de 28.7 noeuds.
Un gouffre, avec 1800 milles d'avance, un véritable exploit pour Francis Joyon, Clément Surtel, Alex Pella, Gwénolé Gahinet, Bernard Stamm et Sébastien Audigane.
Un Pacifique traversé à la vitesse de l'éclair, battant ainsi le record de l'équiapge de Bruno Peyron en 2005 sur Orange 2, en 7 jours 21 heures et 14 minutes, soit quasiment un jours de gagné. Une trajectoire rectiligne, toujours au plus près de la route la plus courte. A l'exception de l'approche sur la pointe de l'Amérique du Sud.
Francis Joyon, skipper d'IDEC Sport : " Il y a eu un moment d’euphorie particulièrement sympa !".
Sébastien Audigane, équipier d'IDEC Sport : "Nous avons tenu des heures durant des vitesses de 40 nœuds et plus au cœur des mers du sud. Le bateau est léger, parfaitement équilibré. Un régal à la barre ! Il fait merveille dans la mer et dans le vent fort."
Depuis IDEC Sport longe les côtes Argentines, avec des vitesses beaucoup plus sages que ces derniers temps, et est ce soir à la hauteur des Malouines, entre le continent et les îles à 12 noeuds. L'avance est en milles de 1878 milles, sur une route rectiligne N/E.
La remontée de l'Atlantique sud s'annonçant moyennement favorable pour Francis Joyon et son équipage.
Les records s'enchaînent pour IDEC Sport
Nouveau record pour Francis Joyon et son équipage à bord d'IDEC Sport. En franchissant, sur la route du retour, l'Equateur à 13 h 28 min en ce début d'après midi, l'équipage du maxi trimaran IDEC Sport rentre un nouveau record dans son palmarès. Le nouveau recrod entre Ouessant, par les trois caps, et l'Equateur est maintenant de 35 jours 04 heures 09 minutes. Ils améliorent le record de 2 jours, 22 heures et 36 minutes.
Près de 3 jours d'avance sur le record de Banque Populaire V, à 3000 milles de l'arrivée à Ouessant sur une route théorique. Car le chemin sera beaucoup plus long pour rejoindre la pointe de la Bretagne. IDEC Sport est position très à l'ouest, et pointe pour le moment, ses étraves en direction de Terre Neuve, le Pot-au-Noir étant très étendu à l'ouest. Il va falloir remonter pour aller chercher les dépressions au large des Etats-Unis pour enfin mettre le cap vers la France.
Francis Joyon, skipper d'IDEC Sport : "Cela nous était complètement sorti de l’esprit. Toute notre attention est focalisée sur la traversée de cette étrange Zone de Convergence Intertropicale qui nous oblige à naviguer loin à l’ouest de la route habituelle, dans le nord du Brésil. Nous contournons à petite vitesse un énorme magma anticyclonique, qui n’a pas la virulence du pot au noir, mais qui nous ralentit dans une franche pétole. La mer est très calme, le ciel est gris et il fait très chaud. Nous espérons toucher un peu de vent en fin d’après midi, pour reprendre notre marche vers la Bretagne, au près dans un premier temps, puis aux allures de plus en plus débridées pour terminer, nous l’espérons, à toute allure après les Açores…"
Il reste 10 jours aux hommes d'IDEC Sport pour terminer en beauté ce fabuleux tour du Monde. IDEC Sport est à 16 noeuds en ce début de soirée.
Le Trophée Jules Verne explose et change de mains.
Francis Joyon, Bernard Stamm, Gwénolé Gahinet, Alex Pella, Clément Surtel et Sébastien Audigane rentrent dans l'histoire de la course au large en battant de 4 jours 14 heures 12 min et 23 secondes le record de Loïck Peyron et son équipage de 13 hommes à bord de Banque Populaire V.
C'est à 8 heures et 49 min qu'IDEC Sport, le maxi trimaran mené par les 6 hommes, a franchi la ligne d'arrivée devant Ouessant. Après avoir parcouru 26 412 milles à la moyenne incroyable de 26.85 noeuds. Des vitesses incroyables, avec une journée de 894 milles à 37.3 noeuds de moyenne. Une magnifique victoire autour du Monde, à la voile et sans escale, dans le cadre du Trophée Jules Verne.
L'équipage de Francis Joyon ne se contente pas de battre le record du tour du Monde, mais détient par la même occasion, et après trois tentatives en deux saisons, pas moins de 6 records ou temps intermédiaires, au cap Leeuwin, en Tasmanie, l'Antiméridien, le Horn, l'Equateur et donc à Ouessant.
Une tentative qui n'avait pourtant pas débutée sur le meilleur tempo, avec un temps moyen dans la descente à l'Equateur, un temps qui semait des doutes à Bonne Espérance avec près de 750 milles de retard, puis enfin un enchainement magnifique des conditions météorologiques dans l'Indien, le Pacifique, une remontée de l'Atlantique Sud un peu compliquée et enfin un Atlantique Nord ultra rapide et direct.
Ce record est aussi celui de Marcel Van Triest, le routeur à terre, de l'équipage et celui d'un sponsor IDEC, qui après avoir tout remporté en solitaire avec Francis Joyon, remporte le plus beau trophée en équipage en course au large.
Une fois la ligne franchi, le trimaran a regagné Brest, où l'équipage était attendu pour être fêté, avec parmi les skippers présents pour les accueillir, Titouan Lamazou, président de l'association Trophée Jules Verne, mais aussi Loïck Peyron détenteur du Trophée, et Jean Le Cam qui termine hier son Vendée Globe en 6ème position.
Francis Joyon, skipper d'IDEC Sport : "Je voulais qu'il y ait une mayonnaise qui prenne entre tous les membres de l'équipage. C'est pour ça que j'ai réuni cet équipage. J'ai eu des propositions très nombreuses de marins disponibles l'an passé, mais j'ai préféré la cohésion d'équipage. Bernard, c'est un peu la famille et le seul local de l'étape à ce moment là. Clément c'était l'homme incontournable, on est trois à préparer le bateau et Clément il avait déjà préparé beaucoup de bateau et une grosse envie. On avait besoin de son savoir faire technique. Gwénolé, on s'est connu à mon petit chantier, le courant est bien passé. Alex, c'est par l'intermédiaire de Jean Baptiste le Vaillant. Il y a eu un bon feeling et Sébastien, c'était un peu plus improvisé. Boris avait son projet IMOCA60 et c'était une valeur sûre avec son expérience. Pour nous, le challenge était très difficile et une minute aurait déjà été extraordinaire. Donc on ne s'attendait pas à un tel résultat. Nous sommes une toute petite équipe. On passait quasiment pour pas sérieux dans le milieu nautique. Chacun était responsable de lui même et du coup il donnait le meilleur de lui même. Car c'était pour lui. Dans l'historique du Trophée Jules Verne, tous les bateaux ont fait trois tentatives pour réussir, on est dans la moyenne. L'équipage et le solitaire c'est presque deux sports différents. J'apprécie bien les deux maintenant avec le recul... Nous avions une 12ène de problèmes à résoudre tous les jours, la présence de Clément à bord était vraiment pertinente."
Dates & Chiffres :
Départ le 16 décembre 2016 à 8 h 19 TU
Arrivée le 26 janvier 2017 à 7 h 49 et 30 sec
Distance parcourue : 26 412 milles
A la moyenne de : 26.85 noeuds
Meilleure journée : 894 milles parcourus à 37,3 noeuds
Le plus grand retard en milles : 755 milles au 11ème jours
Avance sur le record : 4 jours, 14 heures, 12 minutes et 23 secondes.
Records Intermédiaires d’IDEC Sport :
Cap des Aiguilles-cap Leeuwin : 4 jours, 09 h et 37 mi
Ouessant- cap Leeuwin : 17 jours, 06 h et 59 min
Ouessant –Tasmanie : 18 jours, 18 h, 31 minutes
Ouessant-Cap Horn : 26 jours, 15 h et 45 min
Temps de passages :
Equateur Aller : 5 jours, 18 heures, 59 minutes, soit 4 heures et 3 minutes de retard sur Banque Populaire V
Bonne Espérance : 12 jours, 19 heures, 28 minutes, soit 0 jour, 21 heures et 40 minutes de retard sur Banque Populaire V
Cap des Aiguilles : 12 jours, 21 heures, 22 minutes, soit 0 jour, 21 heures, 34 minutes de retard sur Banque Populaire V
Cap Leeuwin : 17 jours, 06 heures, 59 minutes, soit 16 heures et 58 minutes d’avance sur Banque Populaire V
Tasmanie : 18 jours, 18 heures et 31 minutes, soit 1 jour, 12 heures et 43 minutes d’avance sur Banque Populaire V
Cap Horn : 26 jours, 15 heures et 45 minutes, soit 4 jours et 6 heures d’avance sur Banque Populaire V
Equateur retour : 35 jours, 4 heures et 9 minutes, soit 2 jours, 22 heures et 36 minutes d’avance sur Banque Populaire V.
Equateur – Ouessant : 5 jours, 19 heures, 21 minutes
Nouveau temps sur le Trophée Jules Verne : 40 jours 23 heures 30 min 30 sec
Le temps à battre de Banque Populaire V : 45 jours 13 h 42 min 53 sec