Les équipes des Ocean Fifty, après une dernière séquence d'entraînement en baie de Quiberon en commun pour Koesio, Arkema, Primonial et Leyton la semaine dernière, sont dans la phase des dernières préparations et vérifications.
Le matériel et l'avitaillement est à bord pour certains des concurrents, qui prendront la mer pour St Malo, le 24 octobre prochain pour une parade et une entrée dans le bassin à St Malo le 25 en même temps que les ultimes.
Mise en place des nouveaux jeux de voiles de course, derniers RP, la flotte des huit Ocean Fifty est fin prête. Depuis cette fin de semaine Gilles Lamiré sur Groupe CGA en a terminé avec sa qualification et à rejoint son port d'attache qui est St Malo. L'équipe a été la dernière à remettre à l'eau le trimaran, suite au chantier et l'adaptation d'un nouveau mât, après le démâtage.
Une autre équipe, n'a pas chômé non plus, celle d'Armel Tripon, les Ptits Doudous, avec la construction d'un nouveau mât réceptionné et testé en baie de Quiberon il y a trois semaines. Un mât qu'il a fallu construire dans un délais très court et hors des prestataires habituels qui n'arrivent pas à fournir depuis plusieurs mois maintenant. Le nouveau mât a été construit à Nantes, dans un moule récupéré en Suède, par le constructeur aéronautique Duqueine Atlantique, qui cherche à se diversifier dans la construction nautique, mât, mais pourquoi pas IMOCA60. L'entreprise pourrait apporter un bol d'air dans un milieu saturé aujourd'hui. L'espace ne semble pas manquer, les fours autoclaves suffisamment grands et le personnel en nombre suffisant.
Ce qui a permis aussi au Team Leyton de récupérer son mât de secours prêté à l'équipe d'Armel Tripon depuis la remise à l'eau du trimaran suite à son chavirage en début de saison.
Dans la classe, les huit skippers et leur trimaran semble avoir les mêmes chances de remporter la Route du Rhum destination Guadeloupe. Même si, les skippers semblent tous désigner Sam Goodchild sur Leyton comme favoris, peut-être pour mettre un peu de pression sur le skipper Britannique. Mais Sam Goodchild semble accepter ce rôle de favoris, en affichant son désire de s'imposer sur cette édition 2022 de transatlantique en solitaire.
Pour s'imposer, il faudra, comme dans toutes les autres classes, commencer par terminer. Mais cette vérité est certainement encore plus vraie chez les Ocean Fifty, qui sont des bateaux qu'il faut surveiller comme l'eau bouillante sur le feu. Une attention de chaque instant pas toujours facile à réaliser en solitaire... Il faudra rester lucide, donc pouvoir se reposer. Pour cela avoir suffisamment confiance en sa machine et ses pilotes.
La bonne nouvelle est, qu'à 15 jours du départ, et même si cela reste d'une fiabilité toute relative, la météo semble vouloir rester sur la position quasi été.
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