Ce dimanche 10 novembre 2024, à 13h02, les 40 skippers du Vendée Globe (10ème édition), course créée par Philippe Jeantôt, revenu aux Sables pour la première fois depuis 20 ans, se sont lancés pour un nouveau tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, depuis les Sables d’Olonne. Sous un ciel d’automne gris et une mer quasi plate, le départ s’est fait dans le calme, sans vent pour troubler la sérénité de ce moment tant attendu. Remontant le célèbre chenal de Port Olona sous les acclamations d’une foule immense, les marins ont savouré ce dernier lien avec la terre avant le grand saut vers l’inconnu.
Malgré une ambiance posée et un départ en douceur, l'incident est venu perturber brièvement le parcours de Conrad Colman. Le skipper Américano/Néo-zélandais, qui participe à son deuxième Vendée Globe, a été contraint de manœuvrer après qu'un bout s'est pris dans son hélice. Un contretemps sans conséquence majeure, mais qui a rappelé la complexité technique de cette aventure où le moindre détail peut devenir un obstacle.
À terre, l’engouement pour cette édition 2024 s’est traduit par une affluence record. La ville des Sables d’Olonne, littéralement prise d’assaut, offrait un spectacle aussi vivant que coloré. Dans un village départ sous-dimensionné, désormais plus proche d’une vaste foire commerciale que d’un simple village course, il devenait presque impossible de circuler, tant l’effervescence régnait. Le Vendée Globe, course hors normes, est aujourd'hui un événement de masse, rassemblant passionnés de course au large, curieux et familles dans une atmosphère de parc d'attraction.
A noter qu'Armel Le Cléac'h skipper du Banque Populaire XI, Thomas Coville, skipper du Sodebo Ultim' 3 et François Gabart skipper du SVR Lazartigue, étaient présents aux Sables ce week-end.
Les IMOCA60 désormais en route vers le cap Finistère, pour une fois le golfe de Gascogne ne devrait pas perturber la descente vers les Alizés et sans doute un premier casse tête météorologique, qui pourrait déjà scinder la flotte.
Après un peu plus de 24 heures de course, Sam Goodchild sur Vulnérable était l'un des plus rapide de la flotte et occupait la troisième marche du podium derrière Charlie Dalin sur Macif déjà en tête et Sébastien Simon sur Groupe Dubreuil, avec qui il va falloir compter.
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