Ultim Boat
2 juil. 2023
Un début de course sans vent
L’ensemble des concurrents de la Transpac Race édition 2023 sont maintenant en mer avec le dernier départ donné ce samedi soir en France peu avant 21 heures. Les trois MOD70 étaient les derniers à s’élancer devant point Fermin, mer calme, brume et tous petits airs.
Giovanni Soldini, skipper de Maserati avant le départ : “Nous devons naviguer sur un parcours assez Nord, avec des risques de collisions avec les objets flottants de cette zone du Pacifique. D’un point de vue technique, ça sera une course compliquée pour nous. En effet, nous avons eu un problème de douane avec nos containers de support et nous ne pouvons pas compter sur nos foils et safrans les plus performants, ainsi que sur notre jeu de voile de course. Mais comme d’habitude, nous nous battrons jusqu’au bout. Du côté de nos adversaires, Argo fait figure de grand favoris, l’équipe est très bien rodée, ils en sont à leur troisième générations de foils, le bateau est au point techniquement avec toutes les recherches de développement qu’ils ont mené. Pour Orion, il est toujours dans sa version d’origine, en dehors des voiles derniers cries, dessinées par le même designer que pour le MOD70 Zoulou. Dans l’ensemble la course devrait être au contact et la tactique sera très importante”.
Les trois MOD70 se sont élancés ensemble, direction le large à 5 - 6 nœuds, avant que le vent ne tombe et de passer les premières heures de navigation quasi à l’arrêt ou à naviguer entre 1 et 3 nœuds. Si bien qu’après 11 heures de course, moins de 100 milles avait été parcourus !
Une météo qui était attendue par les équipages, pour une entrée en douceur. Le vent va rentrer petit à petit par l’avant de la course, d'où la nécessité de ne pas se laisser distancer, pour pas que cela soit rédhibitoire.
A la vacation ce matin Giovanni Soldini, skipper de Maserati : “Tout va bien à bord, nous sommes à une soixantaine de milles de l’île de Catalina, sous gennaker au près avec 5 à 8 noeuds de vent, dans un brouillard épais, il fait assez froid. Nous sommes à quelques milles derrières Orion que l’on peut voir au bout de notre étrave. Argo est six milles devant. Une odeur de lentilles monte, sur le pont, depuis de l’intérieur du bateau, c’est le repas du jour !”
Au relevé à la mi journée en France, Argo est en tête à 10 nœuds, devant Orion et Maserati qui se trouve à 7 milles. Maserati qui ne dispose ni des foils et safrans permettant de foiler, ni de ses voiles de course !
Comme l’indiquait Giovanni Soldini, skipper de Maserati, l’équipe à rencontrer un problème de douane, avec ses containers ateliers et n’a pas pu récupérer à temps son matériel. L’équipage est donc en course avec les safrans, foils et voiles de convoyage. Quasiment dans la configuration originale, comme Orion, mais avec des voiles qui commencent à dater.
En fin d'après-midi, après une 20ène d'heures de course, l'oragnisation annonce qu'Argo abandonne sur problème moteur. impossible de continuer la course sans instruments et moyens de communications.